Les regroupements de communes sont d’après la terminologie administrative, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Existants depuis de nombreuses années, ils ont été renforcés par la loi (du 12 juillet 1999) permettant de simplifier le cadre de la coopération intercommunale. C’est à partir de cette date que leur rôle et leur périmètre d’action ont été mieux identifiés. De manière pratique, les EPCI sont composés de communes, qui s’unissent pour gérer des compétences en commun. Cette union se fait sur la base du volontariat. La loi indique que les EPCI ont pour mission la mise en place de « projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité ». Il peut s’agir de projets économiques, de gestion des déchets, de réseaux de transport urbain, de mise en place de bibliothèques intercommunales… Les EPCI peuvent prendre plusieurs formes. Il existe notamment des communautés urbaines, des communautés d’agglomération ou des communautés de communes. Selon la taille des villes ou des communes les composant, les missions sont différentes. Seules Brest et Nantes sont aujourd’hui organisées en communauté urbaine. La première a été créée en 1973 et fait partie des pionnières. Il s’agit du plus haut niveau de coopération existant dans ce domaine. Une partie du fonctionnement des communes est ainsi mutualisée. Les communautés d’agglomération sont des niveaux intermédiaires entre la communauté urbaine et la communauté de communes. On en compte 11 en Bretagne en 2010, dont les plus peuplées sont Rennes, Saint-Brieuc, Lorient, Vannes et Saint-Nazaire. Au total, on compte en Bretagne plus de 140 EPCI. Malgré quelques rares exceptions (Redon…), on notera que les frontières départementales ont du mal à s’estomper, ce qui pénalise nombre d’aires placées en limite (Dinan, Carhaix…).